L’historien Henri Irénée Marrou (Marseille, 1904 – Bourg-la-Reine, 1977) fut aussi musicologue et poète. Il a laissé à sa mort un recueil en langue d’oc de poèmes écrits alors qu’il était encore un jeune homme, cherchant sa voie et commençant à la trouver. Ces poèmes, comme tant d’autres, auraient pu disparaître. Par simple négligence, oubli, ou embarras, ou par la volonté de leur auteur, qui aurait jugé bon d’effacer la trace de leur existence pour des raisons qui lui étaient propres et qu’il désirait garder par devers lui, comme un jardin secret…
Mais les choses, pour autant que nous puissions en juger sur pièces un siècle plus tard, ne se sont pas exactement passées ainsi…